ça s'est passé en 2014
Château de la Mercerie : Le rêve inachevé des frères Réthoré par Nicole BERTIN (09-10-2014)
Il est des lieux qui ne laissent pas insensible. Sur la commune de Magnac-Lavalette (Charente), le château de la Mercerie, cher aux frères Réthoré, fait partie des édifices au destin particulier. La commune, en partenariat avec une association de sauvegarde, y a entrepris des travaux de restauration. La tâche est immense…
Les cieux sont en colère. Ce jour-là, ils déversent des trombes d’eau, sacrant un hypothétique mariage entre la terre et ce château qui monte une garde incertaine sur la colline. Situé à une vingtaine de kilomètres d‘Angoulême, on ne peut guère le manquer. De la route, l’immense bâtisse s’offre sans retenue, comme si elle cherchait à retenir l’attention du voyageur. Une provocation charentaise, moins prestigieuse que l’ancienne forteresse de Villebois aux épaisses murailles, mais tout aussi étonnante !
Rêve inachevé sous un rideau de pluie
Déployés, les bâtiments s’étirent à l’horizon, grisonnants sous le rideau de pluie. Une voie sinueuse, verdie par le printemps, conduit à l’ancienne résidence des frères Rethoré. Dans la région, personne n’a oublié Raymond qui fut député de l’arrondissement. Avec son frère Alphonse, qui avait un goût pour l’architecte, il s’est ruiné pour la parer, l’embellir, lui donner des airs de petit Versailles.
Rien n’était trop beau. Insensé, le rêve devenait réalité, fresques, tableaux, sculptures, marbres, luxure et volupté. Jusqu’à devenir un prison dorée et se faire enterrer dans les colonnes du temple.
A bout de souffle, épuisés par leur songe d’une nuit d’été, les deux frères ont compris qu’après eux, viendrait le temps des regrets. Tant les passions des uns provoquent les cupidités des autres.
Le domaine fut vendu. Au main d’un antiquaire qui ne partageait pas les mêmes ambitions pour la Mercerie, les beautés minutieusement réunies se sont ternies comme les motifs d’un mandala. Fuite et poursuite du vent. Le château s’est dégradé, victime de l’usure du temps.
Le portrait des frères Réthoré apparaît sous cet azulero
Aujourd’hui, Didier Jobit, maire de Magnac-Lavalette et conseiller général, se bat pour que revive ce grand corps malade. Un sacré défi qu’il entend relever avec tous ceux qui souhaitent la renaissance du château de la Mercerie.
Une immense œuvre d’art
Le château de la Mercerie n’a pas toujours connu cette apparence. Il y a d’abord eu un logis, remplacé après la Révolution française par une grande maison de style Empire, puis un castel troubadour à la fin du XIXe siècle. Dans son livre, Thierry Groensteen le décrit. Il s’agit « d’un édifice composé d’une quinzaine de pièces flanqué de deux tours d’angle en poivrière et comportant une tour carrée qu’on appelle donjon ».
En 1924, les Mesnaud de Saint-Paul, confrontés à des difficultés financières, vendent l’ensemble aux frères Réthoré pour la somme de 80.000 francs. L’acte est enregistré chez Me Rigaud, notaire à Villebois-Lavalette.
Dans les années qui suivent, ils agrandissent le domaine, le portant à plusieurs centaines d’hectares. Les occupants n’ont de cesse que de transformer le château en une œuvre d’art. Majestueuse, démesurée. Une longue façade, de style Renaissance, est construite. De par le monde, ils achètent, commandent, repèrent les meilleurs artistes, les artisans les plus talentueux, inventent et investissent. Qu’importe l’argent pourvu qu’on ait l’ivresse ! Ce budget délié finit par les conduire dans l’embarras. En 1970, l’essentiel est accompli dans l’euphorie et la souffrance, le doute et l’espérance. Les pièces ressemblent à des décors de théâtre. L’imagination est débordante et l’envie si puissante d’écrire les choses en grand que les gens du coin qualifient cet aménagement de « fou ». Le monde rural se méfie des envolées lyriques : tout ce qui sort de l’ordinaire serait-il superflu ?
Les frères Réthoré se moquent bien de leurs quolibets. Leur différence est une force et un atout. Raymond, le parlementaire, rend suffisamment de services à ses administrés pour qu’ils en oublient ses excentricités ! Et puis il possède des relations : n’a-t-il pas été attaché au cabinet de Charles de Gaulle ?
De nombreuses peintures ornent le château
Pendant des décennies, l’unique but des deux frères est de créer un endroit privilégié, peuplé d’objets émouvants rappelant l’Antiquité, les Flandres, le Portugal ou l’Italie. Ils ne lésinent pas sur les moyens. A quoi bon ? Leur joie est de faire découvrir ces merveilles. Les éléments les plus remarquables sont les azuleros qui reproduisent des tableaux de peintres célèbres.
Les azuleros, de pures merveilles
Quand on pénètre dans le château, le regard est attiré par de grands tableaux en céramique aux reflets bleutés. Ces azuleros sont magnifiques et exceptionnels. Au nombre de trente deux, ils parent les murs avec élégance. D’une hauteur de 6 m sur 2,50 m de large, ils viennent de la fabrique Aleluia à Veiro au Portugal et reproduisent des toiles de Joseph Vernet, Claude Gellée dit le Lorrain, Nicolas Fouché ou Hubert Robert. La finesse des réalisations est à souligner. Sur l’un des panneaux, on peut lire : « Alfeo Larghetto de Venise a posé les azuleros de cette galerie en 1967 ».
Le bureau de Raymond Rethoré en comporte quatre, de taille plus modeste, sortis de l’atelier Sant’Anna à Lisbonne. La visite révèle d’autres surprises, bien que le lieu ait été partiellement dépouillé. Si les détails architecturaux et les peintures retiennent l’attention, la surprise vient d’un cabinet libertin dissimulé derrière les portes d’un placard. Les visiteurs s’esclaffent !
La chambre de l’ancien propriétaire met en scène - c’est le mot - un lit monumental obscur qui ne devait guère attirer les dulcinées. Des citations, qui agrémentent chaque pièce - 81 au total - sont un hommage à des personnalités célèbres, de Ronsard à Racine, de Pouchkine à Goethe.
Sans héritiers, les frères Réthoré se sont retrouvés avec une épée de Damoclès sur la tête. En 1982, leur proposition de legs au profit de l'Assemblée Nationale s’est soldée par un refus. Même chose pour la Ville d'Angoulême qui a cependant accepté les cinq mille volumes de leur bibliothèque.
A leur mort (Alphonse en 1983, Raymond en 1986), le château de la Mercerie est dans la tourmente. En effet, si l’édifice abrite des trésors, l’ardoise laissée par les occupants s’élève à deux millions d'arriérés auprès du fisc, avec menace de saisie exécutoire et droits de succession faramineux.
En 1987 et 1988, à l’initiative du régisseur Bernard Charennac, légataire universel, une vente aux enchères est organisée. Un antiquaire parisien du faubourg Saint-Honoré, Bernard Steinitz, se porte acquéreur. Comme le château n’est pas encore inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, des éléments sont ôtés et vendus. Certains sont partis à l’étranger, dit-on.
« Le rôle des élus est de déplacer des montagnes »
L’état actuel du château de la Mercerie est préoccupant et les gouttières, qui dégoulinent le long de certains murs, lancent un appel pressant. Il pleut dans le bureau de Raymond Réthoré, telles des larmes en offrande à une vie sans issue. Les colonnes de l’accueil sont « baignées » à la même enseigne. Didier Jobit constate la situation après la tempête de 1999. Elle a occasionné des dégâts importants.
« Je voyais que La Mercerie était partie sur une mauvaise pente, mais que pouvais-je faire ? C’était au propriétaire d’entretenir son bien. Heureusement, la Direction Régionale des Affaires Culturelles a fait le nécessaire pour protéger le site. Ainsi, il n’a plus été question de toucher aux collections des frères Réthoré ».
L'état du château est préoccupant. Une association réunie autour de Didier Jobit conjugue ses efforts pour redonner vie à la Mercerie
Une nouvelle opportunité se présente quand Bernard Steinitz vend La Mercerie à M. Giaoui en 2008. Didier Jobit revient à la charge : « Comme la majorité des habitants de la commune, j’ai toujours été convaincu que l'édifice fait partie de notre histoire. Il fallait donc trouver une solution pour le valoriser ». Cette fois-ci, il est entendu : « je me souviens que M. Giaoui avait acheté plusieurs biens à Steinitz. S’y trouvaient des ateliers à Saint-Ouen… ainsi que la Mercerie et un château en Normandie. La Mercerie fut une surprise pour lui ! Plus réceptif à nos propos que ne l’était Bernard Steinitz, il a compris ma démarche. En 2011, nous avons pu établi avec sa société, la Foncière Volta, un bail emphytéotique qui permet à la commune de gérer La Mercerie. L’objectif poursuivi est de mettre le château hors l’eau et de l’aménager afin d’en faire une agréable but de visite. C’est une véritable aventure. Je sais quand je l’ai commencée, j’ignore quand elle se terminera ! Un mandat ne dure que six ans » avoue-t-il.
Animé d’une grande volonté, il est entouré par une association de bénévoles : « nous avons des idées dont la mise en place de chantiers d’insertion, l’organisation de stages en alternance, la taille de pierre, la restauration de tableaux, l’élaboration de sentiers découvertes. Des manifestations seront organisées visant à mieux faire connaître la Mercerie. Il y a aussi des partenariats avec des entreprises. Nous pouvons créer de la richesse autour du patrimoine. Le rôle des élus est de déplacer des montagnes. Les collectivités nous accompagnent. A nous de faire preuve d’imagination. Ainsi, le bois des cèdres a servi à faire la clôture du domaine. Un brevet a même été déposé quant à sa conception ».
Malgré les faibles ressources de sa commune, le maire de Magnac-Lavalette ne reste pas insensible à ce chef d’œuvre en péril à qui il aimerait rendre ses fastes d'antan…
Reportage/photos Nicole Bertin
• Les frères Réthoré sont entrés dans la légende
« Habités » par le château de la Mercerie plus qu’ils ne l’habitaient eux-mêmes, ils ont essayé, tout au long de leur existence, de faire de leur demeure une sorte de « musée ». Ensemble, ils ont composé une symphonie inachevée dont Didier Jobit a saisi l’intensité. De nombreux sympathisants le suivent dans cette entreprise en apportant leur pierre à l’édifice. Le lieu est enchanteur avec ses espaces verts, son arboretum, sa roseraie et une vue imprenable sur la campagne. A une époque, la création d’un centre d’art contemporain y avait été envisagée. Pourquoi pas ? Encore faut-il que des travaux nécessaires soient effectués. Ce serait une belle façon de rendre hommage aux frères Réthoré, inhumés dans deux arches du château, tels des gardiens emmurés pour l’éternité.
• Funeste destin : Plusieurs membres de la famille Réthoré ont trouvé la mort dans des accidents de voiture. Si bien que Raymond ne prenait jamais le volant. Il se faisait conduire ou se rendait en stop au marché de Villebois. Outre leur père, Raymond et Alphonse ont perdu leur frère aîné Alexandre, leur mère et leur beau-père. Ces deuils ont-ils changé le cours de leur vie ? Il n’est pas interdit de le penser.
Didier Jobit accueille le club Inner Wheel de Haute Saintonge
Se mobiliser pour sauver un château abandonné est un investissent de tous les instants.
• Le château a été dépouillé : se sont envolés panneaux de marbre sur la découverte de l’Amérique, une dizaine de palettes d’azuleros non encore posés et plusieurs cheminées.
• Heures d’ouverture du château de la Mercerie, Magnac Lavalette (Charente) :
Fermé: trêve hivernale.
Possibilité de visites pour les groupes, uniquement sur RDV.
Renseignements au:
06 72 36 22 18 ou
06 81 37 65 07 ou
05-45-64-75-60
Brouillard ou pluie, peu importe...Par Maryline (15-11-2014)
L'automne étant là, en ce moment les journées des bénévoles mensuelles commencent soit dans le brouillard ou sous la pluie.
Mais qu'importe, le soleil est toujours présent dans le regard des bénévoles..
Et malgré la pluie, certains magnacois juste pour se mettre en forme sont arrivés en courant.....Oui..oui, c'est vrai, et je me suis amusée à simuler une ligne d'arrivée sous les applaudissements...
C'est cela aussi les journées bénévoles, des mini surprise.
Les ateliers lancés, chacun se dirige, vers son lieu d'activités du jour.
L'installation plomberie et chauffe-eau continue , cela a bien avancé. Chapeau l'ami Landais.
Les remises ont été débarrassées de toutes les vieilles affaires entassées depuis des lustres, et c'est joyeusement que tout cela a été transporté à la déchetterie. On y a trouvé multiples objets, cartons, bois, et autres objets, tout aussi hétéroclites les uns que les autres. Ce sont des remorques complètes qui sont passées sous notre nez.
Le groupe des jardiniers a bravé la pluie fine pour s'attaquer à la taille d'arbustes, arrachage des fleurs de l'été, et plantation des iris. Ils ont aussi amélioré et reconstruit la bordure de ce massif: il a retrouvé une nouvelle jeunesse.
Une équipe de Compagnons Charpentiers était présente pour reprendre le chantier de la couverture de la tour du manoir. Petit à petit, cette tour va retrouver sa splendeur.
A l'intérieur, une autre équipe a continué la peinture des fenêtres et de grandes lignées grisées formaient une bande sinueuse. Et c'était pour quoi? Les petites bordures qui serviront à soutenir les futurs carreaux des fenêtres.
Une autre équipe, principalement féminine, a brandi pinceaux et pots et ciré les boiseries de la chambre de Béruge. Cette bonne odeur caractéristique de cire juste posée flottait dans l'air. On peut les féliciter car il leur a fallu travailler sans beaucoup de lumière et monter sur l'échafaudage.
Un magnifique fauteuil a été rapporté. Il a été restauré avec beaucoup de soin,et de goût.
La restauration du tableau avance elle aussi, petit à petit.
Une autre équipe a entrepris le nettoyage de l'entrée d'origine du manoir, au rez-de-chaussée. C'est par cette entrée que les nombreux visiteurs venaient consulter MR RETHORE.
Au gré de mes allées et venues de ce jour, j'ai découvert une pièce toute bleue...
Décidemment ce château continue à me surprendre.
Bien au chaud, une équipe féminine aux doigts de fées commence à préparer la prochaine chasse aux œufs de Pâques 2015. Elles ont dessiné, découpé, rangé une multitude de petites pièces multicolores qui serviront à la confection de.....hum!!! J'entends bien les curieux qui veulent connaître l'objet....mais pour l'instant je vais garder le secret....En revanche, elles ont bien raison de les confectionner dès maintenant, car au final ce sont 300 "objets" qui sont attendus, et le temps passe vite....à LA MERCERIE.
Je ne serais point partie sans aller saluer de loin, les moutons, leur bergère, et ses chiens.
Nous avons bavardé avec la bergère et nous avons découvert un petit bout de femme très passionnée par son métier. Ses yeux brillaient, son sourire éclatait de bonheur en même temps qu'elle nous racontait sa vie montagnarde, ses premiers pas de bergère, la vie de son troupeau, de ses chiens, ce que les uns et les autres font de leur journée. Une telle osmose règne entre elle, son troupeau, ses chiens, que nous en sommes admiratifs. Une véritable passion qu'elle nous livre et que nous prenons tant de plaisir à l'écouter nous raconter, le silence juste troublé par la mastication de ses brebis. Un silence, certes, mais tellement heureux.
Et voilà, la matinée a été fort bien occupée.
Le déjeuner a été servi à l'Atelier chez Catherine et Patrick.
Bien entendu, les effluves et saveurs ont éveillés l'appétit des bénévoles, servis par une équipe de passionnés de la cuisine.
En résumé, une excellente journée placée sous le signe de l'amitié avec un énorme travail d'accompli ce soir.
Une bergère au château. (01/11/2014)
Dans des temps lointains, au le lieu-dit La Mercerie, une terrible malédiction s’abattit sur une bergère.
Envoutée par une sorcière maléfique, elle fut condamnée pour l’éternité et enfermée dans l’exiguïté d’un tableau.
La sorcière se chargea elle-même de la surveiller très étroitement…
Certes, le château était magnifique bien que tombant peu à peu en ruines, le décor bucolique et le jeune homme à ses cotés for bien tourné, mais notre bergère commençait à mal supporter tout ce bleu autour d’elle.
Et puis, ses moutons figés tout comme elle, se sentaient des fourmis dans les pattes…
Les visiteurs qui défilaient inlassablement devant cet azulejo étaient loin de se douter de la prière pleine d’espoir qui s’élevait de ses lèvres muettes et du drame qui se jouait sous leurs yeux.
Un jour, profitant de l'absence inopinée de la sorcière partie à un rassemblement de la plus haute importance au moment d’Halloween, laissant du même coup sa prisonnière sans aucune surveillance, Jeanne, puisque c’était son prénom, supplia encore une fois qu’on la délivrât de son sortilège…et sa demande fut acceptée.
C’est ainsi que depuis quelques jours, Jeanne la bergère et ses 70 brebis Solognotes (1) accompagnées de leurs petits, s’éparpillent joyeusement sous le soleil dans le parc du château.
(1) La Solognote est une race ovine en voie de disparition.
Brouillard et Soleil par Maryline BRUNET (12-10-2014)
Ce matin, le brouillard épais était au rendez vous de la journée mensuelle des bénévoles du château de La Mercerie.. Mais qu'importe cela apportait une part de ...plus de mystère à ce lieu si étonnant.
Quelques nouveaux bénévoles sont venus nous rejoindre pour cette journée d'automne. Ils ont fait connaissance avec les plus anciens toujours contents de se retrouver.
Les tâches ont été distribuées, les chantiers de la journée se sont mis en place.
A l'intérieur du château, brossage des boiseries de la chambre de Béruges, ponçage et peinture des volets et des fenêtres du manoir...balayage au sol, et chasse araignées au plafond...continuité de la rénovation de la grande toile.
A l'extérieur, grâce à l'aide d'un nouveau bénévole plombier venu des Landes, un chauffe-eau va être installé pour plus de confort, je suis certaine que cela va faire plus d'une heureuse...La tonte avant l'hiver menée par le trio habituel, les rois de la fauche herbeuse.
Un solitaire a eu raison des ronces qui frôlaient le mur d'enceinte , le rendant accessible pour passer les tuyaux de la nouvelle installation. Une autre équipe s'est formée pour aplanir le sol à la roseraie, ce n'était pas un petit travail car il faut du muscle pour brasser pelle et brouette.
Une autre a participé aux marquages au sol délimitant l'endroit où sera installé la bergerie pour accueillir les nouveaux moutons. Une autre est venue faire les forages permettant aux grosses poutres de s'enfoncer dans le sol pour plus de stabilité. Une autre mesurait, tranchait les poutres de support, et du toit... beaucoup de travail en perspective, mais les moutons auront un toit bien charentais.
La clôture extérieure continue à prendre forme , grâce à l'activité soutenue d'une équipe d'habitués... Mais n'oublions pas nos si généreux cuisinières et cuisinier, car sans eux, l'estomac vide dans les talons, les bénévoles seraient moins actifs l'après midi...Le soleil étant apparu dans l'après-midi, les travaux ont bien avancés.
Donnons-nous rendez vous le mois prochain (le 15 novembre) pour de nouvelles aventures. et pour reprendre le slogan de notre ami Patrick " Tous ensembles, tous ensembles, Hep, Hep".
La rentrée. par Maryline BRUNET (14-08-2014)
La rentrée des classes est déjà faite depuis quelques jours. Mais les bénévoles n'avaient pas fait la leur.....Voilà, c'est chose faite depuis ce matin, 8h15. La troupe a rejoint son capitaine, pour un nouveau voyage....
C'était une belle journée de Septembre, ensoleillée, ce qui a permis de bien avancer dans les divers travaux annoncés au planning ce matin..
C'est la rentrée, et comme d'habitude... nous étions tous heureux de nous retrouver autour des beignets de Lulu et le café...
Chacun a rejoint son "responsable de chantier" pour démarrer la journée de bonne humeur. Jean Claude et moi même avons pris chacun notre direction pour traquer les bénévoles en pleine action....
Le jardinage du magnifique massif a été effectué par les assistants de Claude, les buis ont été traités pour leur passage à l'heure d'automne, nettoyés de leur mauvaise herbe envahissante. A l'intérieur du Château, une chaîne humaine s'est formée pour descendre les ardoises qui n'avaient pas été utilisées des dessous de toit : une très belle synchronisation entre ces personnes....
Les chambres de Raymond et d'Alphonse ont été nettoyées, balayées, les colonnes, ornements ont été déplacés et stockés dans une autre pièce. Un gros travail qui a nécessité les gros bras.....
La rénovation de la grande toile avance petit à petit.
Une équipe s'est chargée de poser les portails extérieurs, et finir de tendre le grillage.... Une autre a commencé à un endroit opposé, à forer pour mettre les piquets qui prolongeront la fermeture du site en grillage. Cette après-midi action peinture fenêtre et pose de séparation des carreaux en bois sur chacune....et la remise en place de ces fenêtres devrait être fixée pour les prochaines journées bénévoles.
Chacun s'est activé sur le site en plusieurs ateliers, et cela a beaucoup avancé ce jour. Il est vrai que le mot d'ordre de ce matin était "rendre les abords du château propres, l'intérieur nettoyé et dégagé" pour les journées du patrimoine qui auront lieu le weekend prochain....N'oublions pas l'équipe de nos cuisinières qui, comme d'habitude nous ont concoctés un repas simple mais délicieux.....Après déjeuner, des volontaires ont été demandés car i y avait un plein sac de haricots à écosser (offert par un généreux bénévole), nous y avons participé avec Jean Claude. Un groupe de sept personnes s'est installé autour de la table, et tout en écossant çà papotait aussi.....un beau moment de convivialité... et au moins nous connaissons le légume de la prochaine journée des bénévoles....
Le repas est toujours fort apprécié, car cela permet à chacun de discuter un peu .....Au cours de la matinée nous avons été questionné par des personnes qui participaient à un rallye touristique.
Au terme de cette journée, chacun a regagné ses pénates quelques peu fatigué. Mais qu'importe chacun était heureux d'avoir passé cette journée ensembles , dans la joie et la bonne humeur et surtout la satisfaction du travail accompli pour le château ......A la prochaine tous ensembles nous y arriverons.
3 ans déjà. par l' Association Chateau de la Mercerie (21-08-2014)
Bonjour,
Il y a maintenant trois ans M. JOBIT Didier , maire de la commune de Magnac Lavalette Villars, signait avec le propriétaire du château de La Mercerie, un bail emphytéotique d' une durée de 75 ans, pour permettre la réhabilitation d
e ce magnifique site.
Pendant ces années, beaucoup de travaux ont été réalisés, pas forcément visibles. Mais aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous annoncer que le château est pratiquement mis "hors d'eau" (voir la photo prise par M. BLICQ Francis, mardi dernier), c'est spectaculaire !!!! C'est un chantier qui a demandé beaucoup d'efforts et d'énergie de la part de tous et qui était essentiel pour la sauvegarde du monument surtout concernant le manoir du 19ème siècle.
Nous avons déjà commencé la mise "hors d'air", c'est à dire pratiquement la remise en état de toutes les fenêtres du manoir. Là aussi, un énorme chantier qui va mobiliser beaucoup de personnes et de moyens financiers.
Nous pensons que c'est important de vous tenir au courant, vous qui avez contribué de quelques façons qui soient, à l'avancement de la réhabilitation du château de la Mercerie.
Soyez certains qu'à travers ce projet, une véritable aventure humaine se tisse.
Vous êtes de plus en plus nombreux à suivre notre histoire à travers notre site : www.chateaudelamercerie.fr ou notre page facebook du même nom.
Nous avons encore beaucoup de choses à réaliser. Nous le savons !!! Mais rien ne serait possible sans vous. Comme on a tendance à le dire, et à le redire très régulièrement à l'Association, ce n'est que TOUS ENSEMBLE que l'on va y arriver.
Parlez en à vos amis, vous êtes nos ambassadeurs !!!!
M. JOBIT Didier se joint à moi pour vous remercier du fond du cœur de tous les gestes que vous faites vis à vis du château de La Mercerie.
N'hésitez pas à nous contacter si vous désirez plus de renseignements, nous sommes à votre disposition.
Amicalement.
J-P ROUYER
Liaisons Atypiques. (3ième Brocante du 02-08-2014)
Apres un samedi de festivité au CHÂTEAU DE LA MERCERIE pour une journée organisée autour de la traditionnelle brocante annuelle, et la participation extraordinaire du groupe des Attachés ayant crée LES LIAISONS ATYPIQUES pour un éco festiva...l autour de spectacles de rues, groupes musicaux, pièces théâtrales, concerts, jeux pour enfants.
Un seul bémol, la méchante sorcière, la mère orage est venue perturbée ce conte de fées. Après avoir rangé nos affaires nous sommes partis à la découverte de ces groupes si attachants de jeunes artistes venus de toute la France. Nous avons commencé le tempo avec la musique brésilienne, du bonheur sous le regard des azuleros, puis la compagnie Bardaf avec une scène policière à en mourir de rire, des visages d'une grande expression, un vrai délire.
Caméléon venu d’Alsace pour nous régaler d’accordéon et de violoncelles ....
Le retour du soleil a accompagné le repas du soir et un merveilleux groupe nous a régalé les oreilles .... A la tombée du jour, le château a pris des couleurs rougeoyantes, or, magnifiant sa façade. Et place au concert du soir commence avec THE SUMMER REBEILLON, auquel j'ai assisté, waouh les décibels mais des jeux de lumière fantastiques sur les arches, une ambiance de feu, ça déménageait .... Un duo à ravir, ça swinguait en diable .... nous sommes partis mais avons eu oui dire que les deux autres aussi du tempo, du rythme, une folie.
Les liaisons atypiques nous ont offert du rêve, des moments fabuleux, avec la participation d'autres artistes aux talents reconnus, mais que je n'ai pas eu l’occasion de découvrir .
Une organisation de professionnels, du grandiose, de excellentissime...
Un lieu que se prête à ce type de festivités. Je souhaite à toute cette équipe tout le succès qu'elle mérite et la reconnaissance d'un vrai professionnalisme. (Ecrit de Maryline Brunet et photo de Maryline et Jean Claude Brunet - bénévoles de l’Association "Château de La Mercerie") .
La chasse aux oeufs (21-04-2014)
Recette pour une journée réussie.
Temps de préparation : plusieurs semaines
Cuisson : aucune
Date limite de conservation : 21-04-2014
Ingrédients pour 300 enfants environ:
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-une idée de départ
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-des animations sympas
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-des cachettes sures
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-une grosse quantité de bonne humeur
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-une équipe de choc
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-un lieu d’exception
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-des partenaires fidèles
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-une bonne dose de motivation
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-de la générosité
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-un accueil chaleureux des invités
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-une bonne ambiance
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-du soleil (mais peut aussi se réaliser en son absence)
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-un cadeau bonus
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-et bien entendu : des enfants heureux
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Préparation:
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Démarrer la recette par une bonne idée.
La laisser mijoter quelques temps afin de réunir tous les ingrédients.
Des semaines avant la date, incorporer les bénévoles et leurs ami(e)s afin de partager le travail. Ciseler des petits lapins, les napper de jolies couleurs et les enrober de tissus chatoyants.
Dresser la pochette de friandise dans leur dos. Laisser reposer jusqu’à la dégustation.
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Le jour J :
Faire lever tous les Tivoli et dresser les tables.
Epicer légèrement l’ambiance par une dose de mystère.
Saupoudrer généreusement les lieux avec les œufs décorés et faites-les revenir pour un échange avec les petits lapins.
Pendant ce temps, délayer la pâte à crêpes et les faire dorer pour les gourmands. Ajouter un zeste de boissons.
Aromatiser de cris et de rires d’enfants.
Ne pas oublier de détendre avec une pièce de théâtre et d’accompagner la recette par des balades en calèche.
A déguster sans modération le lundi de Pâques
3 journées, 1 récit. (19-04-2014)
Détails de la salle de Béruge.
Les bénévoles se sont retrouvés les 15 février, 15 mars et 5 avril dernier pour ces journées placées sous le signe du château. Ce sont des retrouvailles toujours sympathiques, où l’on prend le temps de renouer le fil de la vie là où il s’était arrêté, de prendre des nouvelles des uns et des autres, au cours desquelles les nouveaux venus sont embarqués dans l’ambiance amicale et bon enfant.
Et pendant ces 3 journées, il y a encore eu beaucoup de travail d’effectué. Intérieurs et extérieurs ont subi les assauts actifs des bénévoles qui font toujours un travail remarquable.
Les équipes formées partent vers les différents ateliers, les indécis intègrent les groupes de leur choix, sont redirigés vers des ateliers où manquent des bras ou trouvent tout seul un travail …
La fourmilière se met à chaque fois en mouvement une fois le café et les beignets consommés, avant de se retrouver pour un autre moment important: la pause déjeuner. Il est toujours bon (c'est le cas de le dire!) de rappeler que cette pause n'a rien à voir avec un sandwich famélique pris rapidement sur le bout d'une table. Non, ce sont des repas complets, préparés par nos fidèles cuisinières à partir d'ingrédients qui nous ont été donnés ou fournis à des prix réduits.
Ensuite, les visiteurs nous le disent, leurs témoignages le confirment : « C’est incroyable comme ce château a changé, on voit le travail efficace, on reviendra pour voir encore les changements ». Et contaminés par l’enthousiasme des guides et par ce qu’ils ont vu, on en retrouve certains aux journées suivantes…
Ces encouragements écrits sur le livre d’or ou exprimés de vive voix et les journées des bénévoles sont ainsi le moteur de notre action…
MERCI à chacune et chacun d'entre vous!
La première de l'année...par Maryline BRUNET. (14-01-2014)
Le "bureau de Raymond".
Pose du zinc sur une partie du petit manoir.
"Chaque journées bénévoles fait avancer la sauvegarde du Château de la Mercerie,
Mais les bénévoles nous font aussi découvrir leur métiers qu'ils font ou ont fait avec passion.
C'est un livre enrichissant de découvrir et partager avec ces personnes formidables .
Pour en être le témoin photographique , la mercerie est aussi une encyclopédie des métiers, merci a eux."
(Merci à Maryline pour ce récit)
"Brouillard sur La Charente ce matin, mais quelle importance! nous avons retrouvé nos amis bénévoles pour notre première journée de l'an 2014.
Allez les "bonne année, la bonne santé, les meilleurs vœux" fusaient à tout va, les bises claquaient sur les joues refroidies, mais vite réchauffées grâce au traditionnel café du matin et aux beignets de Lulu.
Puis après la répartition des ateliers, chacun s'en va, rejoindre son poste.
Avec Jean-Claude (photographe officiel et fondateur de la Maison de la Photo Charente (ndlr), on est parti faire notre chasse aux photos dans deux directions opposées....c'est plus intéressant, car on se croise forcément, et même si on repasse aux ateliers chacun de notre côté, le travail ayant avancé, il en ressort des photos forcément différentes, drôles, humoristiques, attachantes.
Cette journée, bien que fatigante, car nous sommes sur pied du matin au soir, reste toujours un moment de détente, d'échanges amicaux, de petits bonheurs partagés.
Et puis chacun est heureux de constater l'avancée des travaux, intérieurs ou extérieurs.
C'est un agréable moment de détente pour chacun d'entre nous une fois par mois."