Pour cette ultime journée 2016, l'accent a été particulièrement porté sur les plantations des rosiers qui ont vu leur nombre augmenter de 200 pieds supplémentaires, offrant maintenant près d'une cinquantaine de variétés différentes et sur la plantation de 150 noyers qui, dans 6 ou 7 ans, pourront produire nous l'espérons, l'huile de noix de la Mercerie.
Pour le déjeuner, nos cuisinières favorites épaulées par Pascal, notre cuisinier non moins favori, nous avaient concoctés un repas de fête et la journée s'est poursuivie jusqu'au coucher de soleil, qui arrive tôt en cette période de l'année.
Grâce à tous les bénévoles, à leur professionnalisme, leur enthousiasme et leur générosité de coeur, petit à petit, le pari de sauver le château de la Mercerie est en passe d'être gagné.
Bravo et Merci à chacune et chacun d'entre vous.
[...] Ce matin, ciel dégagé, petite fraîcheur du matin, par endroit la campagne charentaise parée de nappe de brouillard cotonneux. Les prés sont bien blancs de gelée du côté de Torsac.
Mais le soleil était au rendez vous dès le traditionnel café-beignets de Lulu.
Les ateliers sont distribués par Geoges et Didier.
Les festivités sont finies pour cette année 2016, le château sera fermé aux visites à partir de la fin des vacances, jusqu'au mois d'Avril prochain.
Pour cette période hivernale, les lumières extérieures sont rangées. Une équipe a descendu la grande guirlande aux ampoules multicolores, les projecteurs du parking sont aussi descendus des arbres.
Un duo féminin a attaqué le cirage de la très grande bibliothèque qui a été réinstallé dans l'un des salons du manoir. Mais pas avec n'importe quelle cire, celle utilisée par La Reine d'Angleterre. Une bonne odeur d'encaustique a envahi le château. A la prochaine journée, il est probable que des livres seront installés redonnant un air vivant à cette pièce.
Dans l'autre salon, une équipe nettoyait et restaurait deux grands tableaux.
Tandis qu'à la brocante un autre duo féminin continue à trier, ranger, classer les nombreux objets déposés par des visiteurs.
Un tour s'impose à la roseraie où toute une équipe de jardiniers s'active à ratisser les branches, les minis pommes de pins, l'herbe coupée. Ce matin avec la lumière rasante d'un beau soleil d'automne traçant des arabesques au sol, le vert foncé des pins, les couleurs dorées et rougeoyantes des lagerstroemias accompagné du son des rateaux au sol donnaient une telle impression de calme, de sérénité, de tranquillité. [...]
Quelques roses tardives orangées, rouges, roses, blanches se laissaient caresser les pétales par le soleil.
Ce matin une grande agitation règne au pied du manoir. Les soubassements du XVIIIè siecle avaient une petite mine tristounette . Sous la houlette de Laurent le spécialiste, une équipe a gratté, arraché des minis racines indésirables, mis à nu les pierres, nettoyé. Puis il a fallu refaire les joints grâce à une méthode assez technique expliquée par Laurent. Allez le mouvement du poignet sûr pour lancer la préparation entre les pierres , les jointant, puis avec la truelle, il faut lisser, et relisser. C'est tout un travail qui a occupé l'équipe toute la journée.
Les buis ont été de nouveau traité pour prévenir de la maladie. Les allées de buis sont trop belles , ce serait domage de les perdre.
Pour finaliser la fermeture du parc, une équipe d'une dizaine de personnes a creusé des supports pour les poteaux, installé les barrières en bois identiques à celle bordant la route. Tandis que d'autres ont vissé les clous fixant les barrières au poteau. Cette partie n'était pas une des plus simple à clôturer. Les positions de travail des bénévoles quelque peu accrobatiques. Pour tasser tout cela, de la terre est amenée par camion et disposée au pied des barrières. Le haut du parking a une autre allure ce soir. Il ne restera plus qu'à construire la grande grille en fer forgé et l'installer entre les deux piliers sculptés et posé par Laurent et Manue. Cette grille sera confectionnée dès le mois de Novembre par un bénévole.
[...]
Nous retrouvons à la cantine la meilleure équipe des cuisiniers et cuisinières.
Au menu du jour, velouté de potiron, lapin persillé donné par nos généreux Mr et MMe Lagarde accompagné d'un gratin de pâtes, salade, fromage, flan. Comme d'habitude le repas était excellent, goûteux.
Puis l'après midi, les ateliers ont repris sur les mêmes thèmes.
Ce soir les barrières sont posées, les joints des soubassements sont faits, la bibliothèque cirée, la brocante rangée, et la roseraie pimpante.
[...]
Aujourd'hui encore, nous avons accueillis deux nouveaux bénévoles: Jean-Jacques qui a travaillé au château de 1959 à 1967 et donc qui revient sur ses pas et Tiphaine en visite au château et qui nous rejoint pour participer à cette aventure humaine.
Merci à vous tous pour votre action de bénévolat toujours répétée, de votre implication constante, de vos sourires, et de votre bonne humeur.
Vous êtes tous formidables.
Crédit photos: Maryline et Jean-Claude BRUNET.
Plus de photos sont à voir sur Facebook: Chateau de la Mercerie, orgaisation à but non lucratif.
Chaque année depuis maintenant 5 ans, la rentrée scolaire coïncide à peu de jours près à la rentrée des bénévoles pour les fameuses journées éponymes.
Le 10 septembre était donc "le" grand jour pour les retrouvailles autour du café et des beignets, les embrassades chaleureuses, l'accueil des nouveaux bénévoles et les ateliers pour les différents travaux : la fermeture de l'entrée Château coté piliers avec le forage pour l'extension de la barrière qui signera la fermeture du parc, le démontage du Tivoli, le nourrissage du bois dans la Chambre de Raymond avec la cire de très haute qualité de chez AVEL, le petit tour à la roseraie pour vérifier que tout allait bien et que les pieds n'avaient pas trop soufferts de la canicule (il faut dire que l'arrosage manuel a été qotidien!), le nettoyage des salles...
Les cuisinières étaient déjà aux fourneaux tôt le matin, au château même, et le repas partagé sous les arbres. Ce fut l'occasion de présenter les nouveaux bénévoles, de distribuer les cadres de photos-souvenirs à quelques "anciens" qui découvrent avec surprise leur travail immortalisé par nos photographes Jean-Claude Brunet et son épouse Maryline et d'écouter les dernières actualtés du château.
Le café avalé, et voilà la suite des travaux pour l'après-midi: le nouveau branchement des descentes de dalles , le nettoyage autour du transfo EDF et de l'aire de la future bâche à eau pour les pompiers et la préparation de la brocante du château qui sera ouverte à l'occasion des journées du patrimoine.
Une journée bien remplie, riche et agréable.
Merci à chacune et chacun des bénévoles.
Très tôt, les bénévoles du château de La Mercerie ont commencé une très longue journée.
Les brocanteurs amateurs ou professionnels le savent bien: c'est de bon matin que les affaires marchent le mieux...
La cinquième célèbre brocante du Château ouvrait ses portes à 6 Heures du matin.
Une longue file de voitures venues de toute la campagne charentaise et hors département attendait l'ouverture du site pour être placés.
Pour apporter une note joyeuse, pour sublimer cette magnifique journée, le soleil levant a offert un spectacle d'apothéose. Le brouillard, le soleil jaune orangé, les arbres fantomatiques ont d'emblée donné un sens à cette journée.
Une buvette installée dans la prairie permettait de venir se désaltérer ou déguster les merveilleux beignets de Lulu.
Pour la toute première fois, la boutique souvenirs du château est venue à la rencontre des visiteurs.
Et tous ceux qui le souhaitaient en ont profité pour visiter le château sous la houlette des guides. Ainsi ils ont pû mêler l'utile à l'agréable et découvrir ce merveilleux patrimoine charentais pour lequel, depuis cinq ans, de nombreux bénévoles participent à la restauration.
Il est venu le temps aux exposants de remballer, de regarder une dernière fois la magnifique façade du château, de lui adresser un simple au revoir en donnant rendez vous l'an prochain.
Cependant, la fête n'était t pas terminée, loin de là.
Au stand cuisine règne à nouveau une grande activitée, car ce soir un repas est proposé, l'entrecôte frites salade beignets pour régaler les gourmands.
Au soir d'un jour d'été finisssant sous une apothéose de lumières dorées baignant la campagne charentaise, le Château de la Mercerie et nous avons rendez vous avec un orchestre philarmonique composé d'une cinquantaine de jeunes musiciens.
La tournée 2016, des Musicales en Charentes s'est en effet arrêtée au Château de la MERCERIE.
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Les Musicales en Charentes, une association regroupant des professeurs de musique, une équipe d'encadrement, des personnes bénévoles super motivées, passionnées oeuvrent autour de jeunes musiciens talentueux de tous horizons , porteuses d'un magnifique projet musical nous ont présenté "Parfums d'Orient".
Accoustiquement, le cadre exceptionnel de La Mercerie se prête tout particulièrement à ce concert.
Le lancement de ce concert est donné par le mot de Mr Chataignier.
Les musiciens entrent en scène, pour une soirée qui nous ravira dans tous les sens du terme.
Le concerto pour deux violons d'Antonio Vivialdi s'égrene sous les azuelos.
Le ton musical est lancé pour une soirée riche en émotions de toutes sortes.
Après ce duo, les autres très jeunes musiciens et musiciennes viennent s'installer.
Qu'ils sont beaux ces jeunes, accompagnés de leurs professeurs, portant avec amour leurs instruments, violons, violoncelles. Les diverses percussions et autres instruments ont déjà été installés l'après midi.
C'est avec un immense plaisir que l'assemblée s'imprègne d'un Oblivion et de Balada Para Un Loco d'Astor Piazzolla.
Le grand chef Mr Jean-Pierre Raillat entre en scène de manière spectaculaire. A sa manière très personnelle, racontant, mimant avec de grands gestes, de fines réparties,enfilant un habit, sortant chapeau conique, sabots, et l'utime objet le sabre du samouraî. Grâce à cette ultime présentation, Le Dernier Samourai d'Hans Zimmer éclate, s'amplifie dans la grande salle du château. Les violons égrènent leurs notes sublimes, l'ensemble de l'orchestre nous emmène voyager dans un monde musical.
La prestence indéniable de Mr Raillat, nous prouve que c'est un grand, très grand chef d'orchestre. Nous sommes autant subjugués par ces gestes amples, directifs, ses déplacements sautillants de droite à gauche que par la musique. L'ensemble de ce groupe est habité par la passion musicale et nous, spectateurs, sommes littéralement transportés par cette ambiance.
A la fin de chaque morceau, le temps est suspendu, le souffle retenu puis le public ovationne longuement ces musiciens.
A chaque fois, la présentation de Mr Raillat du nouveau morceau que ce soit 7 Ans au Tibet (il revêtira une veste rouge) ou pour Mémoire d'une Geischa de John Williams sera "haute " en couleurs et nous préparera diviniment bien à l'écoute attentive, sensible et sensuelle de cette divine musique.
Tout au long de la soirée, nous serons sous le charme des violons, violoncelles dont l'interprétation vibrante nous donnera la sensation, que ces instruments sourient, rient, pleurent, en un mot sont vivants.
La musique s'amplifie, l'acoustique de cette pièce du château rend tellement bien le son, le plus spectaculaire, c'est la montée en puissance de tous les instruments, la vague douce qui suit, pour l'arrêt définitif se terminant sur un silence parfait avant les applaudissements du public.
Nous avons tous vécus hier soir, une très belle soirée, d'une grande subtilité si incroyable. Nous avons reçu tant de bonheur par ces interprétations d'une sensibilité exacerbée par le jeu musical de ces jeunes, passionnés et talentueux, si bien préparés, encouragés par leurs professeurs et l'équipe d'encadrement.
Nous pourrons entretenir le souvenir de ces merveilleux instants en écoutant chez nous les CD vendus par le groupe des Musicales en Charente.
Hier soir, cerise sur le gâteau, le concert était enregistré pour le prochaIn CD.
Soyez assurés de notre reconnaissance pour nous avoir transportés l'espace d'une soirée dans un autre monde, celui... si vivant du monde musical, et surtout nous avoir fait rêvés.
Vous êtes tous extraordinaires.
Comme d'habitude, les bénévoles du Château de La Mercerie ont effectué les préparatifs du bal populaire du 13 juillet avec beaucoup de talents, d'ardeur et de coeur pour rendre cette soirée inoubliable.
Et en cette nouvelle journée des bénévoles, ils sont venus, répondant à nouveau à l’appel de l’Association. On note encore cette fois 3 nouveaux visages : Magguy, Catherine et Zia qui sont accueillies avec le café et les beignets.
Un coup d’œil à la liste des ateliers et tout le monde s’en va vaquer à sa tâche.
A l’intérieur ou à l’extérieur, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les habiletés, le tout dans l’habituelle décontraction et la bonne humeur. Faire du travail sérieux sans se prendre au sérieux !
Partout, les changements sont spectaculaires :
La roseraie est splendide avec cette explosion de couleurs et cette fragrance qui s’élève subtilement malgré le manque de chaleur. Chaque pied porte le nom ou la dédicace de ceux qui en ont « adopté » et fait l’objet de soins attentifs de la part de l’équipe.
Les boiseries de la chambre de Raymond reçoivent le traitement qui leur redonne vie et les meubles de la bibliothèque ont retrouvé leur place.
Le massif de la fermette a été débarrassé des mauvaises herbes et le portail sera bientôt automatisé. Les pelouses sont rasées de frais et les talus tondus.
J'en oublie sûrement mais venez voir par vous-même, vous serez surpris par ce que nosu sommes capable de réaliser...tous ensemble!
Au cours du repas, Georges et Patrick présentent les nouvelles recrues, les dernières infos et remercient les cuisinières qui, encore une fois, nous ont préparé un excellent menu. Des remerciements particuliers iront à Jean-Claude pour son « Cardinal », servi en apéritif et à un éleveur du cru qui a offert les saucisses de bœuf.
Le repas est toujours l’occasion de créer ou renforcer les liens, de papoter et de partager. C’est un moment important qui donne aussi l’envie de se revoir la fois suivante.
On nourrit le corps et l’esprit.
Un dernier café et l’on repart poursuivre ses activités l’après-midi durant…
Une nouvelle journée, des ateliers qui avancent, un remarquable travail des bénévoles et le château poursuit sa renaissance.
Merci à chacune et chacun.
(Pour davantage de photos de J-C Brunet, consultez notre site Facbook: chateau de la Mercerie, à but non lucratif)
Bien que l'heure espagnole ait sonné sous les Azuléjos du château pour autant la trentaine de bénévoles de vendredi à samedi n'a pas cédé à la sacro sainte sieste espagnole. Ils se sont activés avec toujours le bonheur au fond du coeur, l'envie de partager avec autrui leur passion pour ce château.
Pendant ce temps le cuisinier et les cuisinières partagent les multiples tâches, et autres corvées d'épluchage, découpe, transformation des ingrédients en un savoureux festin.
Le moment venu, chaque bénévole a revêtu une tenue sobre, pantalon et haut noir, pointe foulard rouge. Pour nous les photographes pantalon noir, haut blanc, et double pointe foulard rouge et jaune.
Dès 19 heures les premières personnes arrivent. Ils sont accueillis par de charmantes hôtesses aux sourires éclatants. Elles veillent à l'organisation, la recherche des noms, avec une grande minutie. Un trio accompagne chacun à sa place.
Leur déambulation parmi les convives allument leur impatience. Jean Claude en a profité pour réaliser un album photos souvenir du château. Elles ont posé dans différentes pièces du château.
Pour souhaiter la bienvenue, et une bonne soirée aux convives, Georges, le Président de l'Association du Château de La Mercerie demande à chaque bénévole présent de venir le rejoindre. Il tient à associer les bénévoles qui ont oeuvré ces derniers jours pour le bien être des convives, la réussite de cette soirée. Bien qu'un peu intimidés, nous sommes tous fiers d'être à ses côtés.
Vers vingt heures, la célèbre sangria accompagnée de tapas ouvre les festivités.
Entre chaque plat les danseuses effectueront des démonstrations inspirées de la Féria Andalouse.
Le groupe Esivilanes ouvre les réjouissances. Les danseuses majoritairement brunes au chignon impeccable orné de fleurs ou de peignes arborant des robes très ajustées jusqu'aux hanches pour se terminer en plis évasés ou en volants froufroutants, prennent place sur la scène.
Leurs robes, châles, éventails sont magnifiques, très colorés du rouge passion, rose dragée, bleu lagon, noir classicisme, blanche, à petits ou gros pois, à grandes fleurs, arabesque. C'est un enchantement pour nos yeux ébahis. Ces belles filles au regard envoûtant représentent la magie éclatante de l'Espagne sévillane. La musique s'élève, les pieds se déplacent rapidement dans tous les sens, les hanches ondulent, les bras se lèvent, les mains impriment des mouvements souples, grâcieux, faisant virevolter leurs jupons, tournoyant sur elle même, allant à la rencontre des autres danseuses. Le souffle court, les convives se laissent emporter par ce merveilleux spectacle.
Après la soupe espagnole fortement appréciée, la Paêlla est annoncée. Les convives peuvent venir l'admirer ou la photographier. Chacun se déplacera pour venir remplir son assiette. Ce plat typique a remporté un vif succès, nombreux sont ceux qui sont revenus à plusieurs reprises.
La paêlla sera suivie de salade, fromage,et d'un gâteau moelleux espagnol.
IL est temps pour les danseuses de reprendre leures évolutions. Nous pouvons admirer de nouvelles robes toutes aussi splendides. Les pas claquent, les jupes volent. Les danseuses vont pimenter le spectacle en descendant danser au coeur de l'assemblée. Elles nous inviteront à partager ce sublime moment de communion parfaite entre la musique la danse et leur talent.
Que d'émotions ressenties lorsque les convives vont mêler leurs pas à ceux des danseuses. Même si quelques imperfections de pas sont là, qu'importe! Leurs yeux brillent de plaisir, de cette osmose de la danse partagée, tout simplement du bonheur d'être là. Laissons nous envahir par l'éveil des sens, de la danse.
Le temps passe vite lorsque l'on est heureux. L'au-revoir des danseuses sonne la fin de leur aimable participation artistique. Les applaudissements, les olé, olé saluent leur talent.
Qu'à cela ne tienne , la musique continue à résonner sous les Azuléjos. Les convives se font plaisir, ils improvisent une piste de danse. Les différents tubes , anciens, modernes leur permettent de danser, de savourer pleinement cette soirée dans une ambiance bonne enfant, conviviale et chaleureuse.
Hier soir, ce fût une merveilleuse soirée, le château de la Mercerie resplendissant des couleurs rouge, jaune de l'Espagne pour un magnifique partage d'émotions dans ce lieu culturel de notre patrimoine charentais. C'était intense, passionnant.
Du pays de leur songe, les frères Réthoré peuvent bien en sourire.
Nous n'oublierons pas de remercier chaleureusement l'ensemble des bénévoles, qui a contribué à la réussite de cette si belle soirée. La plus belle des récompenses pour leur implication totale, leur travail, leur passion reste le bonheur indéfectible d'avoir fait plaisir et partagé d'excellents moments avec les convives d'hier soir.
Merci de nouveau aux résidents de la maison de retraite poour leur aide si précieuse.
Terminons donc par des OLE OLE.
Ce matin 8h 30, les bénévoles sont présent pour le café et les beignets de Lulu.
Malgré la météo matinale annoncée peu clémente , nos amis les bénévoles ont pu déguster les beignets de Lulu et le café sur le parvis devant l'entrée du château.
Différents ateliers ont été organisés comme d'habitude, en fonction de compétences de chacun.
Un appel fuse, car il faut manoeuvrer la grande échelle pour rendre accessible une petite partie du toit en contrebas de la tour nord. En effet, il faut colmater en cimentant quelques brèches occasionant quelques gouttières.
L'atelier créatif des moulures avance pas à pas. La création des quelques 300 petites pièces va s'étaler sur plusieurs jours voir semaines.
Un duo féminin armé de sceaux, éponges, bonbonne d'eau, huile de lin et thérébantine décape les boiseries de la chambre d'Alphonse. Un travail assez fatigant mais qui redonne vite un bel éclat à ces boiseries murales.
Pinceau en main, Jo nous a bien fait sourire. Elle peignait la cage en fer grillagé qui contiendra les futures bouteilles de gaz de la fermette.
Différentes équipes ont assuré la tonte de la pelouse, le fauchage des talus, l'entretien des massifs devant le château et la fermette.
Derrière les arcades de la façade du château, toute une équipe pratique de la menuiserie. En effet, il faut construire et installer d'autres barrières en bois autour de la roseraie afin de repousser les chevreuils friands des jeunes pousses de rosiers.
L'équipe est très active, le travail s'enchaîne à un très bon rthyme. Les uns mesurent, les autres coupent, assemblent, transportent ces barrières sur la remorque dédiée à cet effet.
Pendant ce temps, l'allée accédant à la roseraie quelque peu malmenée ces derniers mois est nivelée, terrassée grâce au tractopelle rendant ce travail moins fatigant pour les bénévoles.
D'autres jardiniers bénévoles binent les rosiers. Les rosiers sont très beaux, leur feuillage différent trace de belles lignées dans les massifs. Nous ressentons quelques impatiences à admirer leurs premières fleurs aux tons différents soutenus, pastels, et sentir leur fragance.
En passant devant les garages un duo installe les dalles de récupération d'eau fluviale. Au cours du mois prochain, un plancher sera installé dans les garages, un autre gros chantier.
La matinée est bien avancée. Il est temps de descendre prendre des nouvelles de l'équipe oeuvrant à la fermette. Peu à peu, la pause du portail d'accès à la fermette avance. Après quelques modifications au plan initial, le portail est installé, sur glissière. Il sécurisera l'accès de la fermette. Cette équipe avec moults exclamations diverses visse, perce, vérifie et s'assure de la solidité de leur oeuvre. D'ici peu, il sera fini.
Voici l'heure du repas toujours concocté avec autant d'amour par nos talentueuses cuisinières. Aujourd'hui, le menu était adapté à la météo: potage poireaux- pommes de terre, boeuf bourguignon fondant en bouche avec carottes et champignons croquants au parfum inimitable, la salade et le petit brie traditionnel, clafoutis mirabelles.
Un repas toujours aussi animé en discussions de toute part avec la non moins traditionnelle distribution des cadres aux bénévoles.
Exceptionnellement, ce mois-ci, la journée bénévole n'aura duré qu'une matinée, bien remplie malgré tout.
En effet, l'après midi à partir de 14h30 avait lieu l'Assemblée Générale de l'Association du château de La Mercerie.
Rendez vous est pris pour la prochaine journée bénévole du mois de Mai.
Ce matin, l'aube se lève sur une journée d'exception.
Ce 29 Mars 2016, après trois ans de travaux de restauration, nous allons assister à l'installation de la Poivrière côté sud de la façade du Château de la Mercerie à Magnac Lavalette Villars .
Bien des coeurs de bénévoles sont impatients d'admirer la finalité d'un travail au long cours.
Nous partons tôt retrouver les amis bénévoles en charge de la gestion de ce travail si particulier. Georges, Patrick, Daniel, Julien, et Bob, Freddy notre artiste compagnon, assisté de Pierrot vont orchestrer l'opération de la levée de La Poivrière et son installation finale sur la tourelle.
Et puis soudain, la grue bleue de chez AUTAA arrive, elle passe juste entre les buis, pour se garer en bas de la tour.
La grue est installée sur ses pieds sécurisés, le bras commence à s'allonger. L'orientation vers la toiture de La Poivrière s'effectue minutieusement.
Stéphane, dirige la scène car il faut fixer les accroches sur les emplacements spécifiques de chaque côté de la Poivrière.
Derrière les barrières de sécurité les bénévoles et autres visiteurs,attendent le début de l'opération. Comme tout le monde, j'attends l'instant crucial où la flèche activée par le grutier va se tendre et soulever la tour.
Le coeur commence à palpiter, les visages des bénévoles sont tendus, les mains moites, signes de nervosité, d'attente ou d'angoisse (comme me le dira une amie).. tous ces signes traduisent bien notre émotion, mais aussi l'enjeu de ce moment si particulier.
Soudain, les attaches, les câbles se tendent, les yeux sont tous tournés dans la même direction.
C'est parti, la Poivrière, une pièce de 1.8 tonnes s'élève au dessus du sol, droite. Lentement, elle monte, monte vers le haut de la tour.
Le grutier et Stéphane vont communiquer uniquement par gestes pendant toute cette phase de levée, délicate, minutieuse où chacun d'entre nous retient son souffle, où seul les clics des appareils photos et le chant des oiseaux vont venir troubler ce silence de manipulation délicate.
Très vite, La Poivrière se positionne dans l'axe de la tour sud, elle tourne un tout petit peu lentement, s'arrête le temps de se stabiliser.
Le guidage, et les échanges de consignes entre les deux hommes continuent, lentement mais inexorablement. A l'intérieur de la tour, trois bénévoles tenant chacun une corde guident La Poivrière.
Soudain, on voit la Poivrière descendre doucement et se positionner sur son support en pierre de la tour sud.
La grue s'arrête.
Le temps se fige et soudain, un tonnerre d'applaudissement retentit.
La Poivrière est posée, chaque axe est bien ancré à sa place finale. Il faut maintenant détacher les accroches de la grue qui sont toujours positionnées de part et d'autres de La Poivrière.
J'avais remarqué en arrivant un camion avec une nacelle garé un peu plus loin.
Il faut là aussi stabilliser le camion, c'est Stéphane qui monte dans la nacelle, l'actionne et s'élève tranquillement dans les airs, pour détacher les accroches de la Poivrière.
Ainsi ce soir, se termine l'épopée de la reconstruction de La Poivrière, un magnifique travail d'artiste effectué par des compagnons et châpeauté par Stéphane.
Trois ans de travail acharné, de restauration, d'attente aussi entre chaque opération, la pose des ardoises, de professionnalisme pour parvenir à ce chef d'oeuvre d'une telle magnificience qui mérite tant notre approbation, nos félicitations et notre plus grand respect.
Depuis le début de l'aventure, nous avons vécus des moments extraordinaires, mais celui ci restera un moment très fort, d'une intense émotion, du bonheur ressenti tous ensemble.
Et maintenant, notre beau Château de la Mercerie retrouve peu à peu son aura d'autrefois, sa splendeur, mais surtout ....paroles de Jean-Claude photographe, une magnifique façade avec ses deux Poivrières.
Le défi perdure et un challenge de plus vient d'être remporté.
Nous remercions tous les bénévoles qui ont participés à l'élaboration de La Poivrière, à leur implication toujours répétée, leur savoir faire, leur savoir être, pour assurer la promotion de ce chef d'oeuvre de notre patrimoine charentais.
Quelle magnifique après midi. La météo était de notre côté, le ciel couvert mais pas de pluie et pas trop de vent, avec un joli signe, un rayon de soleil venant effleurer La Poivrière.
Bien sûr, nous avons aussi pensé à tous nos autres amis bénévoles qui n'ont pas pu être présents à cet instant-là car retenus par ailleurs. Cependant nous ne doutons pas de leur fierté lorsqu'ils découvriront la nouvelle façade du Château.
A très bientôt les amis bénévoles pour la continuité de cette formidable aventure.
PS: Il faut savoir qu'un grand nombre d'ardoises qui recouvrent la Poivrière a été acheté par des visiteurs, bénévoles...qui y ont inscrits un message personnel...pour le futur...
Ce matin, ni pluie, ni brouillard, ni gelée. Juste un beau ciel bleu et le soleil qui pointent pour une nouvelle journée bénévoles au Château de La Mercerie.
Pas de journée sans le traditionnel café-beignets Lulu pour se mettre en condition, en attendant la distribution des ateliers où chacun et chacune pourra choisir celui qui sera le plus adapté à ses envies et qualités de bricolage.
Laissant les bénévoles prendre possession de leur travail du jour, je m'accorde une petite flânerie discrète à l'intérieur du Château.
Je découvre avec stupéfaction, et bonheur, tout le travail de réfection effectué dans la salle à manger, la bibliothèque et le salon du petit manoir. Les parquets entièrement refaits à neuf respectent à la perfection la facture des anciens. Les colonnes décoratives poncées et repeintes en blanc attendent la réfection des châpiteaux. Un lustre stylé est installé sous mes yeux admiratifs.
Maintenant, que les parquets, les peintures sont faites, ces pièces sont lumineuses, d'une grande clarté. Elles revivent. Juste quelques meubles et elles seront parfaites.
Pour autant, dans cette même pièce, un duo nettoyait au pinceau fin, les châpiteaux qui prendront leur place sur les colonnes de la salle à manger. Un autre travail minutieux pour enlever la peinture sur ces châpiteaux ouvragés qui seront repeints de leur couleur d'origine : or. Une fois la réfection terminée, ils seront magnifiques. Ces bénévoles se sont découverts une âme d'artiste.
Dans la pièce à côté, un duo féminin nettoie les toiles extérieures représentatives de l'histoire du château et des portraits des bénévoles, qui seront de nouveau réinstallées au printemps entre les buis du parc du château.
A la salle de Béruges et les deux précédentes, l'équipe habituelle pour l'entretien mensuel de ces magnifiques pièces. Les parquets sont cirés et la bonne odeur se répand.
A la brocante, le triage, répertoriage, classement et étiquetage continue de façon inlassable. En effet, même si l'été paraît loin, le temps sera bien vite rendu de préparer la brocante du mois d'Août. C'est presque demain.
Une équipe s'active à la Roseraie. En effet, avec l'arrivée du printemps, les rosiers font de jeunes pousses fort appréciés des chevreuils. Pour assurer la protection de toute la plantation des rosiers, une clôture électrifiée a été installée ce matin.
En redescendant, je croise d'autres duos, qui ramassent des feuilles dans le petit bois ou des pierres devant l'esplanade du petit manoir.
La tonte de la pelouse a repris, et un arbre penchant dangereusement est abattu.
Une autre équipe s'active pour la pose du portail coulissant qui fermera l'accès à la fermette. La structure métallique est construite. Maintenant, il faut installer ce magnifique portail. Il est posé sur des barrières. Un appel de renfort est lancé, car il faut plus d'un seul homme pour l'enlever de son support et le porter sur la pente douce à l'entrée de la cours de la fermette. L'installation d'un portail professionnel est bien différent d'un portail chez un particulier. Plusieurs pièces doivent être fixées sur le portail, et au sol, pour permettre son bon fonctionnement. Un long travail qui ne se fera pas en une heure mais là, on peut compter sur le professionnlisme de l'équipe des bénévoles pour mener à l'excellence cette tâche.
Mais voilà, l'heure du déjeuner arrive, les estomacs gargouillent.
L'excellente équipe de cuisinières et cuisinier nous a concocté comme à l'acocutumée un succulent repas toujours fort apprécié des bénévoles.
L'après midi, le travail et les discussions reprennent avec le même enthousiasme, et une ferveur identique.
Ce soir, il y a beaucoup de travail d'effectué, chacun repart dans son foyer raconter cette merveilleuse journée passée entre amis et attend la prochaine avec impatience.
Tous nos remerciements vont vers chaque bénévole pour son implication totale dans cette vaste renaissance d'un patrimoine qui ne pouvait pas rester abandonné et méritait tant qu'on lui consacre un peu de notre temps.
Un pari un peu fou à la base, mais qui est devenu une incroyable et très belle histoire.
A très bientôt...
Que le sourire, que vos yeux continuent à briller de mille feux pour continuer tous ensembles cette aventure.
Les travaux qui se poursuivent de semaine en semaine...
Traditionnellement, la première journée des bénévoles de l’année est la plus émouvante car porteuse de vœux et d’espoirs que l’on se souhaite en s’embrassant tout en dégustant les beignets de Lulu et en sirotant un café bien chaud.
L’accueil est toujours chaleureux avec ces petites attentions, prémices d’une journée de travail pour et au château et les retrouvailles joyeuses en ce matin très frais.
Tout en papotant chacun se penche sur le tableau des activités retenues au cours de la réunion de préparation pour la journée.
Avec la roseraie avec l’inscription des noms des « adoptants d’un rosier », les allées et les caniveaux à dégager, l’esplanade, les haies, le nettoyage des pierres dans la salle-à-manger, la vérification des longueurs d’éclairage le travail, la préparation de l’activité du lundi de Pâques… il y en a pour tous les goûts, les savoir-faire ou les envies, à l’intérieur ou à l’extérieur.
Cette fois, le déjeuner se passe « chez l’habitant ». En effet, Catherine et Patrick ont mis leur salle à notre disposition comme cela leur arrive souvent lorsque la salle des fêtes est occupée.
Ce sont les délicieuses effluves d’un pot-au-feu préparé comme d’habitude par nos talentueuses cuisinière et Pascal qui accueille les bénévoles.
Au nom de l’Association, Georges renouvelle les vœux pour cette nouvelle année. Malgré l’ambiance insouciante et bavarde, c’est avec beaucoup d’émotion que nos pensées se tournent vers Jean-Marie, bénévole de la première heure au château et époux de Margaret qui nous a quittés brutalement le dimanche précédent.
Le partage prend tout son sens…
Un café à la fin du repas et le travail reprend pour une après-midi curieusement balancée entre soleil et brouillard…
Les ateliers se terminent un à un et une visite s’impose sur les conseils de Georges: aller voir l’avancée des travaux dans la salle-à-manger du petit manoir. En effet, entre la journée des bénévoles de décembre et celle du jour, une équipe réduite en a entrepris la rénovation entière en venant chaque jour !
La surprise est de taille ! . Je ne vous en dis pas plus…Il faudra venir à votre tour le voir par vous-même…
Voilà, la journée s’est achevée sur un sentiment de travail accompli et de satisfaction.
Merci à chacune et chacun pour votre implication et votre générosité de coeur.
Rendez-vous est désormais pris pour la suivante, le 13 février prochain…même lieu, même heure.